Le plein pays

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Résumé

Un homme vit reclus depuis trente ans dans une forêt en France. Il creuse en solitaire de profondes galeries souterraines qu'il orne de gravures archaïques. Elles doivent résister à la catastrophe planétaire annoncée et éclairer, par leurs messages clairvoyants, les futurs habitants.

Le film raconte cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine et la perte définitive d'un monde parfait.

L'avis des bibliothèques

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Autres infos

Genre
Editeur / Distributeur
Red Star Cinéma
Pays
  • France
Année
2009
Distinctions

2010

Festival Visions du réel de Nyon : Prix du jeune public

2009

Festival international du FIDMarseille : Prix du GNCR

Festival de Belfort : Prix du Public

 

Critiques

"Le plein pays n’est pas plein, il est creux, rongé de galeries, de trouées. Sous la surface, il y a à voir, à dire même. À qui la faute ?

Un individu solitaire, résident de quelque forêt française, s’y emploie. Sisyphe à l’envers depuis trente ans, il creuse le sol, s’engouffre au fond, orne les parois de ses grottes privées de gravures naïves, mythes personnels, bestiaires sommaires. Mais là n’est pas l’essentiel.

Antoine Boutet ne s’attache pas au énième facteur Cheval, même si l’on voit le malheureux traîner ses masses de pierre, ni au pittoresque touchant d’un représentant de plus de l’art brut, même si l’expert commente par le menu sa production à la lumière d’une torche. Ce serait davantage l’enfant sauvage devenu vieux. Et ce qu’il creuse, à la force de ses jambes, de ses bras, c’est lui, son antre, son intérieur, autrement dit sa voix, sa résonance, son écho – son plain-chant.

Toute la singularité du film tient exactement là : faire coïncider un jeu vocal, qui tire Brel du côté d’Artaud, avec un horizon tellurique. Le son ici est premier, miraculeux, et c’est de lui que s’étonne notre bavard Yeti. Passionné de radio, il écoute pour enregistrer sur un magnétophone précaire, répéter ensuite, réenregistrer. Sa passion ? Mener sa propre fouille archéologique, à la remontée de son passé, à la recherche de son pays." (Jean-Pierre Rehm/ FIDMarseille)

 

"Antoine Boutet nous restitue une présence au monde singulière... On n'avait pas entendu pareille langue imprécatoire depuis Antonin Artaud. Les Cahiers du Cinéma

Catégorie
Long-métrage
Niveau scolaire
Lycée
Récompenses
Festivals Internationaux et Prix divers
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