"Dans ce jardin je suis entré" fantasme un « ancien » Moyen-Orient, dans lequel les communautés n’étaient pas séparées par des frontières ethniques et religieuses, un Moyen-Orient dans lequel même les frontières métaphoriques n’avaient pas leur place. Dans l’aventure commune d’Ali et Avi, de ce voyage qu’ils entreprennent vers leurs histoires respectives dans une machine à remonter le temps née de leur amitié, le Moyen-Orient d’antan – celui dans lequel ils pourraient coexister sans efforts- refait surface avec une grande facilité.
Cette manière de tresser ensemble le rêve et la réalité, l'utopie et le concret, la croyance tenace dont elle témoigne dans la capacité de l'homme à s'arracher aux assignations, est rien de moins que révolutionnaire. Le Monde
Dans le film, l’exploration d’une mémoire individuelle ou le récit de "fantasmes" ne relèvent pas de l’anecdote biographique. Au contraire, ils manifestent une hantise plus que personnelle qui élargit et rend plus complexe notre compréhension de ce que l’on appelle, non sans morgue, le "conflit israélo-palestinien". Cahiers du Cinéma
C’est toute la beauté et l’intelligence de cette relation : les vicissitudes politiques n’empêchent pas une puissante amitié, incarnée par une belle séquence sur une plage face au coucher de soleil. Les Inrockuptibles
Une petite fille haute comme trois pommes (...) dynamite le discours du cinéaste, forclos autour d'un échange entre le metteur en scène et Ali Al-Azhari. (...) "Dans un jardin je suis entré" trouve son ton juste, dès qu'elle mène le jeu. Positif
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