Srebrenica, juillet 1995. Modeste professeure d'anglais, Aïda vient d'être réquisitionnée comme interprète auprès des Casques Bleus, stationnés aux abords de la ville. Leur camp est débordé : les habitants viennent y chercher refuge par milliers, terrorisés par l'arrivée imminente de l'armée serbe. Chargée de traduire les consignes et rassurer la foule, Aïda est bientôt gagnée par la certitude que le pire est inévitable. Elle décide alors de tout tenter pour sauver son mari et ses deux fils, coincés derrière les grilles du camp.
2021
European Film Awards : European Film award du meilleur film
European Film award dumeilleur réalisateur
European Film award de la meilleure actrice (Jasna Djuricic)
Oscars : nommé pour l'Oscar du meilleur film étranger
BAFTA Awards : nommé pour le Bafta du meilleur film non anglophone
nommé pour le Bafta du meilleur réalisateur
Festival du Film de San Sebastian (Espagne) : nommé pour le prix FIPRESCI (film de l'année)
2020
Mostra de Venise : nommé pour le Lion d'Or
Plus qu’un film, La voix d’Aïda est un témoignage aussi magnifique qu’effroyable sur le massacre de Srebrenica. Pour que personne n’oublie plus jamais... aVoir-aLire.com
Haletant, d’une violence terrible, sans aucun voyeurisme, « la Voix d’Aïda » met en scène un épisode historique bien réel avec des personnages fictifs. Le Parisien
Un récit de famille poignant doublé d’une réflexion historique. La cinéaste réussit ainsi le tour de force d’apporter tension, rebondissements et suspense dans un récit dont l’issue est pourtant inéluctable. Positif
(...) la violence et l'honnêteté de ce film est de relancer la mécanique à l'oeuvre et la panique qui gagne cette femme seule - admirable Jasna Djuricic - , son visage qui se fige, son corps en course folle d'un bout à l'autre du camp. Elle
À travers ce drame intime, celui d’Aïda, le film évite le piège d’une reconstitution morbide. Au massacre lui-même qui se déroule hors champ, Jasmila Zbanic préfère filmer longuement les visages en gros plan, ceux des victimes comme ceux des bourreaux, afin d’en montrer leur commune humanité. La Croix
La Voix d’Aïda saute à la gorge. La peur a une odeur. Elle a aussi un visage. Jasmila Zbanic multiplie les gros plans, évite de montrer les massacres. Le résultat, d’une efficacité redoutable, vaut mille documentaires. Le Figaro
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