Siggi Jepsen est enfermé dans une prison pour jeunes délinquants après avoir rendu copie blanche lors d'une épreuve de rédaction. Le sujet : « Les joies du devoir ».
Dans l'isolement de sa cellule, il se remémore la période qui a fait basculer sa vie. En 1943, son père, officier de police, est contraint de faire appliquer la loi du Reich et ses mesures liberticides à l'encontre de l'un de ses amis d'enfance, le peintre Max Nansen, privé d’exercer son métier.
Siggi remet alors en cause l'autorité paternelle et se donne pour devoir de sauver Max et son œuvre…
La Leçon d’allemand, cinquième long métrage de Christian Schwochow, envisage l’après-guerre non pas comme une rupture mais comme la continuité d’une politique répressive à l’égard de la jeunesse... Le film, d’une grande beauté formelle, interroge l’importance de nos choix individuels dans un environnement dictatorial. L'Humanité
Mais au-delà de cette ampleur visuelle, La Leçon d’allemand se donne comme un vibrant réquisitoire contre l’obéissance aveugle, ainsi qu’une profonde méditation sur la culpabilité du peuple allemand endoctriné par le régime nazi. Le Figaro
Christian Schwochow transforme ce drame froid en brillante analyse de la manipulation et de l’autorité. Et l’image, signée du chef opérateur Frank Lamm, est d’une rare beauté. L'Obs
Le réalisateur maintient la tension du début à la fin et les acteurs jouent avec une intensité remarquable. Le Parisien
Le réalisateur épure ainsi le film d’époque du kitsch des reconstitutions, pour mettre en valeur un questionnement intemporel sur la responsabilité individuelle et sur le point de rupture entre légalité et moralité. Positif
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