Histoire d’un voyage à Venise qui n’en est pas un ou comment fuir le travail monotone et oppressant qu'on retrouve chaque lundi matin, les usines qui nous étouffent et les mots qui ont peu de poids ? Par la fantaisie.
Chez Iosseliani, le monde est une chanson à boire, les princes sont de pauvres gens, les ouvriers des marins seigneurs et les vieux des trésors vivants.
2002
Berlinale : Ours d'Argent du Meilleur réalisateur (Otar Iosseliani)
Prix FIPRESCI
Prix Louis-Delluc : Nomination
Au dernier plan de ce film impressionnant, drôle, fantaisiste, magiquement captivant, les cheminées des usines se dressent, menaçantes, dragon moderne qui ne caresse aucune femme. Cahiers du Cinéma
Lundi matin cultive ainsi une forme de nostalgie du bonheur, dénonce la sédentarité au nom d'un impossible nomadisme. (…) Les rencontres, souvent drôles, sont tragi-comiques (…), sénile et mégalomane. Chronic'art.com
Tout cela est admirablement dit, et mené au pas de charge d'une satire alertement menée. Mais parfaitement désespérante, et l'on ne s'étonnera pas que Vincent, dans la dernière séquence, laisse au pied de sa 4L ses sabots de jardin pour partir au travail. L'Humanité
L'ado en deltaplane témoin de ce retour relaie le point de vue de Iosseliani, cinéaste aux visées élevées, pour porter sur le théâtre du monde un regard non dupe et néanmoins apaisé, indispensable vigie de nos tourments (…). Les Inrockuptibles
Avec Lundi matin, Iosseliani, le pince-sans-rire, délivre une comédie mi-désabusée mi-épicurienne où, par une succession de petites touches incisives, il épingle la scandaleuse obligation de se conformer aux règles du monde. Première
x Cacher la playlist
Commandes | > | x |
---|---|---|