Université d'art dramatique et cinématographique (jusqu'en )
Activités
Réalisateur de cinéma, acteur, scénariste, réalisateur
Période d'activité
À partir de
Conjoints
Marianne Krencsey (en) (de à ) Virág Dőry (d)
Autres informations
Membre de
Académie Széchenyi des arts et lettres
Genre artistique
Drame (d)
Distinctions
Prix Kossuth ()
Liste détaillée
Prix Béla-Balázs () Artiste émérite de Hongrie () Prix du jury du Festival de Cannes () Prix Kossuth () Prix de Hongrie pour les artistes exceptionnels () Citoyen d'honneur de Budapest () Maître du cinéma hongrois (d) () Commandeur avec étoile de l'ordre du Mérite hongrois () Prix d'art Gundel (d) () Prix national des artistes ()
Dans le nom hongrois MakkKároly, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français KárolyMakk, où le prénom précède le nom.
Károly Makk
Károly Makk en 2012.
Fonction
Président Académie Széchenyi des arts et lettres
-
Biographie
Naissance
Berettyóújfalu
Décès
(à 91 ans) Budapest
Sépulture
Cimetière national de Fiumei út
Nom dans la langue maternelle
Makk Károly
Nationalité
hongroise
Formation
Université d'art dramatique et cinématographique (jusqu'en )
Activités
Réalisateur de cinéma, acteur, scénariste, réalisateur
Période d'activité
À partir de
Conjoints
Marianne Krencsey (en) (de à ) Virág Dőry (d)
Autres informations
Membre de
Académie Széchenyi des arts et lettres
Genre artistique
Drame (d)
Distinctions
Prix Kossuth ()
Liste détaillée
Prix Béla-Balázs () Artiste émérite de Hongrie () Prix du jury du Festival de Cannes () Prix Kossuth () Prix de Hongrie pour les artistes exceptionnels () Citoyen d'honneur de Budapest () Maître du cinéma hongrois (d) () Commandeur avec étoile de l'ordre du Mérite hongrois () Prix d'art Gundel (d) () Prix national des artistes ()
Œuvres principales
La Maison au pied du roc (d)
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Károly Makk est un cinéaste hongrois, né le à Berettyóújfalu (Hongrie) et mort le à Budapest (Hongrie).
Biographie
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Károly Makk travaille dans le cinéma dès 1944. Ami de Géza von Radványi, il est son assistant pour le célèbre Quelque part en Europe (1948). En 1949, il est reçu à l'École supérieure d'art dramatique et de cinéma de Budapest, dont il sort diplômé en 1951[1].
Sa première réalisation, Les Pionniers (Uttőrők, 1949) est interdite par le pouvoir de Mátyás Rákosi et le film ne sera jamais distribué. En revanche, Liliomfi, aimable comédie en costumes et en couleurs, représente la Hongrie au Festival de Cannes 1955. Dès lors, il apparaît comme l'un des artisans du premier renouveau du cinéma magyar, aux côtés de Zoltán Fábri et de Félix Máriássy. La Maison au pied du roc (1959) est la première œuvre de Makk au caractère résolument tragique et sera récompensée d'un Grand prix lors d'un fugace Festival cinématographique à San Francisco.
Les Obsédés (Megszállottak), en 1961, est le premier film hongrois qui, à la suite des événements de 1956, aborde avec un esprit critique le problème permanent de la bureaucratie dans les anciennes « démocraties populaires ». Selon Yvette Biró, « Les Obsédés a été le premier film d'auteur, consciemment voulu comme tel, dont le ton, l'atmosphère, le caractère, réfléchissent les traits psychologiques et le monde intérieur d'un réalisateur inquiet[2] ».
Débute, pourtant, une longue parenthèse plus obscure et moins significative dans la filmographie du réalisateur qui réapparaît, fort heureusement, au premier plan avec Amour (1971). Jeux de chat (1972), Une nuit très morale (1977) et Un autre regard (1982) confirment d'incontestables « talents de directeur d'acteurs, d'actrices surtout, qui vont de pair avec la création de personnages féminins exceptionnels : ces quatre films sont à l'évidence des films de femmes (comme il y a des films de gangsters et des films de cow-boys) à l'instar de ceux de Márta Mészáros. » (Jean-Pierre Jeancolas : Cinéma hongrois 1963-1988, Éditions du CNRS)
Il obtient le Prix du Jury au Festival de Cannes 1971 avec son film Amour.
De 2011 à sa mort, il est président de l'Académie Széchenyi des arts et lettres.
Il meurt le à Budapest[3].
Décoration
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Commandeur avec étoile de l'ordre du Mérite hongrois (2005)
Filmographie (sélection)
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1954 : Liliomfi
1955 : Ward No. 9
1959 : La Maison au pied du roc (Ház asziklák alatt)
1961 : Les Obsédés (Megszállottak)
1962 : Lost Paradise (Elveszett paradicsom)
1971 : Amour (Szerelem) - Gagnant du Prix du jury du Festival de Cannes en 1971
1972 : Jeux de chat (Macskajáték) - Nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1974
1972 : Les Évasions célèbres, épisode Le Prince Rakoczi
1977 : Une nuit très morale (Egy erkölcsös éjszaka)
1982 : Un autre regard (Egymásra nézve) - Gagnant du Prix d'interprétation féminine de Festival de Cannes 1982 pour Jadwiga Jankowska-Cieslak[4]
1987 : Le Dernier Manuscrit (Az utolsó kézirat)
1991 : Magyar rekviem
1997 : Le Joueur (The Gambler) - sur le roman Le Joueur de Fiodor Dostoïevski.
2003 : A Long Weekend in Pest and Buda (Egy hét Pesten és Budán)
Notes et références
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↑ (hu) « Makk Károly », sur filmacademy.hu, Színház- és Filmművészeti Egyetem
↑ Y. Biró, « De quelques problèmes particuliers du cinéma hongrois », Image et son, no 217,
↑ « Hongrie. Hommage unanime au réalisateur disparu Károly Makk », sur Courrier International, (consulté le ).
↑ (en) « Festival de Cannes: Another Way », festival-cannes.com (consulté le )
Liens externes
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Sur les autres projets Wikimedia :
Károly Makk, sur Wikimedia Commons
Ressources relatives à l'audiovisuel :
AllMovie
Allociné
Filmportal
Filmweb.pl
IMDb
Ressource relative au spectacle :
L’Officiel des spectacles
Ressource relative à la musique :
Muziekweb
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Après la révolution de 1956, la population hongroise est terrorisée par la répression communiste omniprésente et intrusive.
Eva, une journaliste militante, lesbienne, reprend son travail de reporter au sein d'un journal à Budapest. Là, elle rencontre Livia, la femme d'un officier. L'attirance entre Eva et Livia grandit et elles commencent une liaison amoureuse qui défie le pouvoir politique en place et les pressions sociales.
Le premier film de l'Europe de l'Est socialiste à parler ouvertement de l'homosexualité. Une histoire bouleversante dont le propos sur la liberté individuelle est d'une actualité brûlante.
Réalisé d’après deux nouvelles autobiographiques de Tibor Déry, un des chefs de file de la révolution hongroise de 1956, le film se déroule en 1953, pendant les purges du régime autoritaire de Rákosi. Dans les rôle principaux nous retrouvons la magnifique Mari Töröcsik et celui d'Ivan Darvas, grand acteur hongrois qui a été réellement condamné aux années de prison à cause de sa participation à la révolution de 1956 en Hongrie.
La grande actrice hongroise Mari Töröcsik incarne le rôle d’une jeune fille qui, après l’arrestation brutale et infondée de son époux, János, s’évertue à protéger sa vieille belle-mère, mourante, de la terrible vérité: János ne reviendra sûrement jamais. Elle invente une image glorieuse du fils, devenu réalisateur à succès en Amérique, forgeant des lettres pleines de nouvelles extraordinaires, et ayant trait à toutes sortes de recours pour dissimuler sa misère fracassante. Mais, lorsque János est libéré de façon inespérée, et qu’il revient à sa maison, il est déjà trop tard. Retrouvant sa fidèle épouse, il apprend la mort de sa mère.
Sous-titres inscrustés.