Leila Slimani

Leïla Slimani

Leïla Slimani
Leïla Slimani au Festival de Cannes 2025.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (43 ans)
RabatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française
marocaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Descartes (baccalauréat littéraire) (jusqu'en )
Institut d'études politiques de Paris
Cours Florent
ESCP Business School
Lycée Fénelon de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Romancière, journaliste, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Othman SlimaniVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Jeune Afrique ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Roman, essaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Goncourt (Chanson douce) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Goncourt (Chanson douce) ()
Grand prix des lectrices de Elle (Chanson douce) ()
Officier des Arts et des Lettres‎ ()
Out d'or ()
Grand prix de l'héroïne Madame Figaro du roman (Le Pays des autres (en)) ()
Premi Llibreter de narrativa (d) ()
Chevalier de l'ordre national du Mérite ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Dans le jardin de l'ogre
Chanson douce
Sexe et Mensonges
Le Pays des autres
Wikipedia
Leïla Slimani
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Leïla Slimani au Festival de Cannes 2025.
Biographie
Naissance
3 octobre 1981Voir et modifier les données sur Wikidata (43 ans)
RabatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française
marocaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Descartes (baccalauréat littéraire) (jusqu'en 1999)
Institut d'études politiques de Paris
Cours Florent
ESCP Business School
Lycée Fénelon de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Romancière, journaliste, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis 2018Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Othman SlimaniVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Jeune Afrique (octobre 2008 - 2013)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Roman, essaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Goncourt (Chanson douce) (2016)Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Goncourt (Chanson douce) (2016)
Grand prix des lectrices de Elle (Chanson douce) (2017)
Officier des Arts et des Lettres‎ (2017)
Out d'or (2017)
Grand prix de l'héroïne Madame Figaro du roman (Le Pays des autres (en)) (2020)
Premi Llibreter de narrativa (d) (2021)
Chevalier de l'ordre national du Mérite (2022)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Dans le jardin de l'ogre
Chanson douce
Sexe et Mensonges
Le Pays des autres

Leïla Slimani, née le 3 octobre 1981 à Rabat au Maroc, est une journaliste et écrivaine franco-marocaine. Elle a notamment reçu le prix Goncourt 2016 pour son deuxième roman, Chanson douce.

Biographie

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Famille et formation

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Leïla Slimani naît le 3 octobre 1981 à Rabat[1], dans une famille d'expression française[1]. Son père, Othman Slimani (1941-2004), est un banquier et un haut fonctionnaire marocain, secrétaire d'État chargé des Affaires économiques de 1977 à 1979[2]. Sa mère, Béatrice-Najat Dhobb Slimani[3] (1948–)[4], est médecin ORL et a été la première femme médecin à intégrer une spécialité médicale au Maroc[5]. Ses grands-parents maternels se sont rencontrés en 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale, quand Lakhdar Dhobb, un spahi algérien[1],[3],[6],[7] ou marocain[8], participe à la Libération de Blotzheim, le village d'Anne Ruetsch (1921-2015), issue de la bourgeoisie alsacienne[9]. Après la guerre, elle s'installe avec lui au Maroc. Anne sera l'une des rares non-Marocaines décorée de l'ordre du Ouissam alaouite, une des plus hautes distinctions accordées par le roi du Maroc[10],[9]. Leïla Slimani a deux sœurs[10].

Après son baccalauréat, obtenu au lycée français Descartes à Rabat en 1999, elle vient à Paris pour ses études en classes préparatoires littéraires au lycée Fénelon[11]. Elle sort ensuite diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 2004[12],[13].

Elle s'essaie au métier de comédienne (en participant au Cours Florent) puis décide de compléter ses études à l'ESCP Europe pour se former aux médias. À cette occasion, elle rencontre Christophe Barbier, alors parrain de sa promotion, qui lui propose une formation à L'Express[1]. Finalement, elle est engagée au magazine Jeune Afrique en 2008[14] et y traite des sujets touchant à l'Afrique du Nord[15]. Elle démissionne de la rédaction de Jeune Afrique en 2012 pour se consacrer à l'écriture littéraire tout en restant pigiste pour le journal[16].

Carrière d'écrivaine

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En 2013, elle s’inscrit à l'atelier de l'écrivain et éditeur Jean-Marie Laclavetine. Elle déclare par la suite : « Sans Jean-Marie, Dans le jardin de l'ogre n'existerait pas[10]. »

En 2014, elle publie son premier roman, Dans le jardin de l'ogre. Le sujet (l'addiction sexuelle féminine) et l'écriture sont remarqués par la critique[1],[17],[15],[18] et l'ouvrage est sélectionné dans les cinq finalistes pour le prix de Flore 2014[19].

Son deuxième roman, Chanson douce, obtient le prix Goncourt en 2016[20],[21].

Le 6 novembre 2017, elle devient la représentante personnelle du président de la République Emmanuel Macron pour la francophonie, afin de siéger au Conseil permanent de l'Organisation internationale de la francophonie[22],[23].

Elle est la présidente du prix du Livre Inter en 2018 et est membre de l'édition 2018 du jury du Festival du cinéma américain de Deauville[24]. En mai 2021, elle est nommée membre du conseil d'administration du Théâtre de l'Odéon en tant que personnalité qualifiée dans le domaine culturel[25].

En 2020, elle publie son nouveau roman Le Pays des autres, premier tome d'une trilogie[26]. En 2021 paraît Le Parfum des fleurs la nuit, un récit autobiographique et de réflexion sur le métier d'écrivain[27]. En 2022, elle publie Regardez nous danser, second tome de sa trilogie, situé dans les années 1970.

En 2023, elle est la première écrivaine francophone à présider le prix international Booker. La même année, elle reçoit à Berlin le prix franco-allemand des médias.

En 2024, elle est choisie par Thomas Jolly pour co-écrire la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Paris[28].

En 2025, elle publie J'emporterai le feu, dernier tome de sa trilogie[29].

Double nationalité

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Dans une interview à Telquel, elle se confie sur ses deux nationalités :

« Je suis née avec la nationalité française et je me suis toujours sentie 100 % française et 100 % marocaine, donc je n'ai jamais eu de problème par rapport à ça. Le regard de l'autre, je m'en fiche complètement. Je ne me laisse pas enfermer dans des identités. Ce serait un peu malvenu de ma part de me plaindre alors que c'est beaucoup plus une souffrance pour des gens qui sont nés en France, qui ont des noms maghrébins, et qui sont constamment ramenés à leur identité maghrébine. Pour moi, c'est différent. J'ai une “vraie” double nationalité, une vraie double appartenance. Donc, que les gens me ramènent à mon identité marocaine, eh bien tant mieux, je suis marocaine[3]. »

Vie privée

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Leïla Slimani est mariée depuis 2008 à un banquier[14], Antoine d'Engremont[30], avec lequel elle a deux enfants (un garçon né en 2011 et une fille en 2017)[16],[10].

Décoration

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  • 2017 : Officier de l'ordre des Arts et des Lettres Officière de l'ordre des Arts et des Lettres[31].

Prises de position

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Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 en France, elle rédige une tribune dans Le 1 intitulée « Intégristes, je vous hais »[10].

Au second tour de l'élection présidentielle de 2017, elle apporte son soutien à Emmanuel Macron pour contrer « le déclinisme et la haine » qu'incarne à ses yeux Marine Le Pen, mais aussi « par adhésion », car « la jeunesse, la modernité d'Emmanuel Macron – également fervent défenseur de l'égalité des hommes et des femmes – donneront un nouvel élan à la France, qui est actuellement enlisée dans une forme de grand pessimisme »[32]. Elle refuse ensuite la proposition d'Emmanuel Macron de devenir ministre de la Culture, mais accepte le poste de représentante personnelle d'Emmanuel Macron pour la francophonie[2]. Malgré cette fonction, elle publie en novembre 2018 un pamphlet en réaction à un échange, à Verdun, entre Emmanuel Macron et un ancien combattant, au sujet des sans-papiers, dénonçant le mépris à l'encontre de ces derniers[2]. En octobre 2019, elle s'oppose publiquement à l'expulsion de Samira, une fillette ivoirienne de 10 ans, et de son père, qui seront finalement autorisés à rester en France[33].

En juin 2017, Leïla Slimani reçoit l'Out d'or du « coup de gueule » de l'Association des journalistes LGBT (AJL), pour avoir critiqué la pénalisation de l'homosexualité au Maroc, en novembre 2016 sur le plateau de C à vous sur France 5[34].

En janvier 2018, peu après la naissance du mouvement #MeToo, elle publie dans Libération un texte dans lequel elle réclame « le droit de ne pas être importunée »[35], en réponse à une tribune portée notamment par Catherine Deneuve et Catherine Millet[2].

Dans le livre Femmes puissantes de Léa Salamé paru en 2020, Leïla Slimani précise une de ses prises de parole citée par Léa Salamé indiquant « Je suis contre le voile, qui est un signe de soumission féminine, mais je ne suis pas contre les femmes voilées ». En effet, Leïla Slimani indique que jamais elle ne se battrait contre les femmes voilées, « parce que ma bataille est menée pour la liberté des femmes et le libre choix. Si une femme a envie de se voiler, jamais je n'irai m'immiscer dans ce choix-là. Mais je me battrai toujours contre ceux et celles qui veulent l'imposer. »[36]

Dans le récit autobiographique Le Parfum des fleurs la nuit (2021), l'auteure évoque les écrivains et la création littéraire[37],[38].

Elle dénonce avec d'autres écrivains dans une tribune en mai 2025 le « génocide » de la population à Gaza et demande « un cessez-le-feu immédiat »[39].

Proximité avec la monarchie marocaine

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Citée par le journaliste marocain Omar Brouksy[40], auteur du livre enquête La République de Sa Majesté sur l'ingérence marocaine en France[41], Leila Slimani est considérée par l'enquête de ce dernier[40] comme faisant partie du lobby de la monarchie marocaine en France.

Polémiques

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La sortie en 2017 de son essai Sexe et Mensonges : La Vie sexuelle au Maroc, encensé par l'écrivain Kamel Daoud[42] et remarqué par la critique[43], déclenche une polémique avec les Indigènes de la République après que Houria Bouteldja, porte-parole de l'association, a qualifié la romancière de « native informant »[44] — anglicisme signifiant littéralement informateur autochtone  — « notion que les études post-coloniales ont forgée pour désigner les personnes de couleur qui, surcompensant un complexe d'infériorité à l'égard des Blancs, imitent ces derniers pour leur plaire et être reconnues par eux », avance Fatiha Boudjahlat[44]. Sur les réseaux sociaux, elle est régulièrement insultée par des racistes et par des islamistes[10].

En septembre 2019, en réaction à l'arrestation de la journaliste Hajar Raissouni, accusée d'avortement clandestin et de relations sexuelles hors mariage, elle écrit avec la réalisatrice Sonia Terrab une tribune qui paraît notamment à la une du Monde. Elle y dénonce les lois pénalisant la sexualité au Maroc ainsi que celle interdisant l'avortement. L'initiative est un succès et conduit à la création du collectif Hors-la-loi du Maroc qui va prendre position sur ces questions dans les médias. Le 9 janvier 2020, elle représente le collectif 490 des Hors-la-loi du Maroc elle reçoit à ce titre avec Sonia Terrab le prix Simone de Beauvoir pour son combat en faveur du droit des femmes[45].

Marraine de l'association Lire pour en sortir, elle milite pour l'accès à la lecture en détention.

En mars 2020, lors du premier confinement en France pour lutter contre la pandémie de Covid-19, Le Monde lui ouvre ses colonnes pour un « journal du confinement »[46]. Plusieurs critiques jugent, sur les réseaux sociaux et dans la presse, la chronique indécente[47].

Œuvres

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  • 2013 : La Baie de Dakhla : Itinérance enchantée entre mer et désert, Casablanca, Malika Éditions, 200 p. (ISBN 978-9954-0-3766-9).
  • 2014 : Dans le jardin de l'ogre, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 214 p. (ISBN 978-2-07-014623-9).
  • 2016 : Chanson douce, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 226 p. (ISBN 978-2-07-019667-8 et 978-2-07-276493-6) [lire en ligne].
    Prix Goncourt 2016.
  • 2016 : Le diable est dans les détails, La Tour-d'Aigues, L'Aube, coll. « Le 1 en livre », 62 p. (ISBN 978-2-8159-2144-2 et 978-2-8159-2145-9) [lire en ligne].
  • 2017 : Sexe et Mensonges : La Vie sexuelle au Maroc, Paris, Les Arènes, 188 p. (ISBN 978-2-35204-568-7) ; nouv. éd. augm. avec une préf. inédite, sous le titre Sexe et Mensonges : histoires vraies de la vie sexuelle des femmes au Maroc, Paris, Les Arènes, 2021, 240 p. (ISBN 979-10-375-0399-2 et 979-10-375-0481-4) [lire en ligne].
  • 2017 : Simone Veil, mon héroïne, ill. Pascal Lemaître, La Tour-d'Aigues, L'Aube, coll. « Le 1 en livre », 89 p. (ISBN 978-2-8159-2663-8 et 978-2-8159-2664-5) [lire en ligne].
  • 2018 : Comment j'écris : Conversation avec Éric Fottorino, La Tour-d'Aigues, L'Aube, coll. « Le 1 en livre », 66 p. (ISBN 978-2-8159-2779-6 et 978-2-8159-2780-2) [lire en ligne].
  • 2021 : Le Parfum des fleurs la nuit, Paris, Stock, coll. « Ma nuit au musée », 128 p. (ISBN 978-2-234-08830-6 et 978-2-234-08801-6) [lire en ligne].
  • Trilogie Le Pays des autres, Paris, Gallimard, coll. « Blanche » :
    • 2020 : 1re partie : La guerre, la guerre, la guerre, 365 p. (ISBN 978-2-07-288799-4 et 978-2-07-288802-1) [lire en ligne].
    • 2022 : 2e partie : Regardez-nous danser, 367 p. (ISBN 978-2-07-297255-3 et 978-2-07-297258-4) [lire en ligne].
    • 2025 : 3e partie : J'emporterai le feu, 432 p. (ISBN 978-2-07-309836-8 et 978-2-07-309839-9) [lire en ligne].

Scénario de bande dessinée

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  • 2017 : Paroles d'honneur, roman graphique, dessins de Laetitia Coryn, Paris, Les Arènes, 105 p. (ISBN 978-2-35204-654-7 et 978-2-35204-713-1) [lire en ligne].
  • À mains nues, dessin de Clément Oubrerie, couleurs de Sandra Desmazières, Paris, Les Arènes, coll. « Les Arènes BD » :
    • 2020 : tome 1 : 1900-1921, 98 p. (ISBN 979-10-375-0264-3 et 979-10-375-0335-0) [lire en ligne].
    • 2021 : tome 2 : 1922-1954, 88 p. (ISBN 979-10-375-0466-1 et 979-10-375-0493-7) [lire en ligne].

Participations à des ouvrages collectifs

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  • Dans 13 à table !, Paris, Pocket, au profit des Restos du Cœur :
    • 2017 : Zina, dans 13 à table ! 2018 (no 17059), 282 p. (ISBN 978-2-266-27952-9).
    • 2018 : La Fête des voisins, dans 13 à table ! 2019 (no 17272), 283 p. (ISBN 978-2-266-28641-1).
    • 2019 : Je t'emmène, dans 13 à table ! 2020 (no 17728), 332 p. (ISBN 978-2-266-30550-1).
    • 2020 : Heureux au jeu, dans 13 à table ! 2021 (no 18254), 236 p. (ISBN 978-2-266-30754-3 et 978-2-8238-8092-2) [lire en ligne].
    • 2021 : La Chambre verte, dans 13 à table ! 2022 (no 18272), 278 p. (ISBN 978-2-266-31648-4 et 978-2-8238-8949-9) [lire en ligne][48].
    • 2023 : Le Portail, dans 13 à table ! 2024 (no 19210), 256 p. (ISBN 978-2-266-33859-2 et 978-2-266-33860-8) [lire en ligne].
  • 2019 : postface dans Sexualités, identités & corps colonisés, XVe siècle–XXIe siècle, Paris, CNRS Éditions, coll. « Corps », 667 p. (ISBN 978-2-271-13050-1 et 978-2-271-13227-7, lire en ligne).
  • 2021 : Faut pas rêver, dans Chirine El Messiri (dir.), Il était une fois... les révolutions arabes, Paris, Institut du monde arabe et Seuil, coll. « Araborama », 264 p. (ISBN 978-2-02-146998-1 et 978-2-02-146999-8) [lire en ligne].
  • 2022 : direction de Nos langues françaises (en préfiguration de l'ouverture de la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts), Paris, Centre des monuments nationaux, Éditions du Patrimoine, 111 p. (ISBN 978-2-7577-0812-5).
  • 2022 : préface de Family (publié par AMI Paris et Magnum Photos Paris pour l'exposition à l'Espace Commines, 30 septembre – 2 octobre 2022), Paris, Flammarion, 197 p. (ISBN 978-2-08-028925-4).
  • 2025 : texte de On allait au bord de la mer, avec Christophe Granger, photogr. Stephan Gladieu, Arles, Actes Sud, 271 p. (ISBN 978-2-330-20194-4).

Notes et références

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  1. a b c d et e Alexandra Schwartzbrod, « Leïla Slimani. “Madame Bovary X” », Libération, 29 septembre 2014 (consulté le 3 novembre 2016).
  2. a b c et d Vanessa Schneider, « Auteure à facettes », M, le magazine du Monde, no 426,‎ 16 novembre 2019, p. 51–57 (lire en ligne, consulté le 1er avril 2020).
  3. a b et c Thomas Savage, « Leïla Slimani: “Je suis entrée chez Gallimard par moi-même” », Telquel, 3 novembre 2016.
  4. « Dhobb-Slimani, Béatrice Najat (1948-....) », notice no 138991804, sur IdRef, Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (ABES).
  5. « Leïla Slimani », La Bande originale, France Inter, 5 janvier 2017.
  6. Mehdi Ouassat, « “Dans le jardin de l'ogre” de Leila Slimani bientôt sur grand écran », sur libe.ma, Libération, 30 septembre 2015.
  7. Leila Slimani, « Française, enfant d'étrangers », Le 1, no 88,‎ 6 janvier 2016 (lire en ligne), repris dans Le diable est dans les détails, p. 45–47 : « Mon grand-père, musulman et algérien, était colonel dans l'armée coloniale ».
  8. Olivier Brégeard, « Leïla Slimani, un Goncourt alsacien », L'Alsace, 12 février 2017.
  9. a et b Olivier Brégeard, « Leïla Slimani fait revivre sa grand-mère alsacienne », L'Alsace, 5 mars 2020.
  10. a b c d e et f Marie-France Etchegoin et Gaspard Dhellemmes, « “Je ne servirai pas d'alibi” », Vanity Fair, no 64,‎ décembre 2018–janvier 2019, p. 120–125.
  11. Houda Benjelloun, « Leïla Slimani, l'ogre littéraire », À nous Paris, 5 décembre 2016.
  12. Sanaa Eddaïf, « Un beau livre consacré à la baie de Dakhla », L'Économiste, 12 novembre 2013.
  13. « “Par confort, on délègue l'amour” », sur sciencespo.fr, Sciences Po, 2 novembre 2016 (consulté le 26 décembre 2016).
  14. a et b Laurent De Saint Perier, « Leïla Slimani : une « Chanson douce » qui fait du bruit », Jeune Afrique, 7 novembre 2016.
  15. a et b Samir El Ouardighi, « Leïla Slimani, le poids lourd de la rentrée littéraire », sur Médias 24, 11 septembre 2014.
  16. a et b David Caviglioli, « 10 choses à savoir sur Leïla Slimani, prix Goncourt 2016 », sur BibliObs, 3 novembre 2016 (version du 23 novembre 2016 sur Internet Archive).
  17. Marianne Payot, Jérôme Dupuis, Delphine Peras et Baptiste Liger, « Premiers romans : l'audace des débutants », L'Express, 8 septembre 2014.
  18. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Livres : sexe dans la cité », Jeune Afrique, 5 septembre 2014.
  19. Grégoire Leménager, « Leïla Slimani : la vie sexuelle d'Adèle R. », sur BibliObs, 1er octobre 2014.
  20. « Le prix Goncourt attribué à Leïla Slimani pour "Chanson douce" », sur franceinfo.fr, 3 novembre 2016 (consulté le 3 novembre 2016).
  21. « « Chanson douce », le roman glaçant de Leïla Slimani, adapté au théâtre », TV5 Monde Culture (version du 25 mars 2019 sur Internet Archive).
  22. Geoffroy Clavel, « La lauréate du Goncourt 2016 Leïla Slimani nommée représentante de Macron pour la francophonie », sur HuffPost, 6 novembre 2017.
  23. Gilles Djéyaramane, « Francophonie : Leïla Slimani, une représentante personnelle très attendue », Les Échos, 22 novembre 2017 (consulté le 15 février 2018).
  24. Daphné Cagnard-Budiman, « Festival du cinéma américain de Deauville : le jury dévoilé », Ouest-France, 13 juillet 2018 (consulté le 26 juillet 2018).
  25. Arrêté du 4 mai 2021 portant nomination au conseil d'administration du Théâtre national de l'Odéon, Journal officiel de la République française, no 109, 11 mai 2021, texte no 62, NOR MICB2112671A.
  26. Raphaëlle Leyris, « « Le Pays des autres », de Leïla Slimani : les fracas de l'histoire marocaine », Le Monde, 5 mars 2020.
  27. Nelly Kaprièlian, « Un parfum de la liberté », Les Inrocks, no 1313,‎ 27 janvier 2021, p. 62–63.
  28. Ugo Loumé, « Leïla Slimani, co-autrice de la cérémonie d'ouverture des JO 2024 », sur ActuaLitté, 17 juillet 2024 (consulté le 4 avril 2025).
  29. Slimani 2025.
  30. Émilie Lanez, « Leïla Slimani, l'exil portugais », Paris Match, 6 février 2022.
  31. Arrêté du 23 mars 2017 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres, NOR MCCA1705191A.
  32. « Présidentielle 2017 : 32 personnalités s'engagent pour le second tour », Le Parisien, 28 avril 2017 (consulté le 29 juin 2017).
  33. « Seine-et-Marne : Samira, écolière ivoirienne de 10 ans, ne sera finalement pas expulsée vers l'Italie », sur franceinfo.fr, 9 novembre 2019 (consulté le 2 avril 2025).
  34. Philippe Peyre et AFP, « Out d'or : Slimani, Campillo, Système U... Le palmarès complet », RTL, 30 juin 2017.
  35. Leïla Slimani, « “Un porc, tu nais ?” », sur liberation.fr, Libération, 12 janvier 2018 (consulté le 26 avril 2020).
  36. « Leïla Slimani : "Etre une femme puissante, c'est avoir le courage de déplaire" », Femmes puissantes, France Inter, 27 juillet 2019 (consulté le 19 juillet 2021).
  37. Christian Desmeules, « «Le parfum des fleurs la nuit»: dormir au musée », Le Devoir, 3 avril 2021.
  38. Mohammed Aïssaoui, « Le parfum des fleurs la nuit de Leïla Slimani, un récit personnel sur l'écriture », Le Figaro, 27 janvier 2021.
  39. Julia Hamlaoui, « « Nous ne pouvons plus nous contenter d'appeler cela une "horreur" » : 300 écrivains appellent à agir face au génocide à Gaza », L'Humanité, 27 mai 2025 (consulté le 27 mai 2025).
  40. a et b Omar Brouksy, « Ces intellectuels qui critiquent tous les pouvoirs autoritaires… sauf le marocain : Leïla Slimani, Tahar Ben Jelloun, Rachid Benzine », sur Orient XXI, 15 octobre 2018 (consulté le 23 juin 2022).
  41. Omar Brouksy (préf. Alain Gresh), La République de Sa Majesté : France-Maroc, liaisons dangereuses, Paris, Nouveau Monde, 2017, 320 p. (ISBN 978-2-36942-579-3 et 978-2-36942-581-6, lire en ligne).
  42. Kamel Daoud, « Entre YouPorn et “You Pray », sur BibliObs, 5 septembre 2017.
  43. (en) Ursula Lindsey, « Sex, Lies and Scholarship », sur Al-Fanar Media, 18 octobre 2017.
  44. a et b Fatiha Boudjahlat, « Leïla Slimani, nouvelle cible de la censure antiraciste », Le Figaro, 4 septembre 2017.
  45. Pierre Bras, « Le Collectif 490 des Hors-la-loi du Maroc reçoit le prix Simone-de-Beauvoir pour la liberté des femmes 2020 », L'Homme et la Société, no 209,‎ 2019, p. 9–12 (ISSN 0018-4306, DOI 10.3917/lhs.209.0009, lire en ligne).
  46. Leïla Slimani, « Le “Journal du confinement” de Leïla Slimani, jour 1 : “J'ai dit à mes enfants que c'était un peu comme dans la Belle au bois dormant” », Le Monde, 18 mars 2020 (consulté le 20 mars 2020).
  47. A.D., « Le “journal de confinement” de Leïla Slimani suscite l'indignation », 20 Minutes, 19 mars 2020 (consulté le 20 mars 2020).
  48. Lisette Didon et Pierrot Bacon, « 13 à table ! : le petit livre au service des Restos du cœur », Le Figaro, 28 octobre 2021 (consulté le 30 novembre 2021).

Annexes

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  • Prix Goncourt 2016

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A consulter en ligne

Affiche du document Le parfum des fleurs la nuit

Le parfum des fleurs la nuit

Leila Slimani

  • Romans
  • Livre epub
Comme un écrivain qui pense que « toute audace véritable vient de l’intérieur », Leïla Slimani n’aime pas sortir de chez elle, et préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d’une nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d’art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ?

Autour de cette « impossibilité » d’un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d’elle, de l’enfermement, du mouvement, du voyage, de l’intimité, de l’identité, de l’entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s’enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.

C’est une confession discrète, où l’auteure parle de son père jadis emprisonné, mais c’est une confession pudique, qui n’appuie jamais, légère, grave, toujours à sa juste place : « Écrire, c’est jouer avec le silence, c’est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle ». 
 
C’est aussi un livre, intense, éclairé de l’intérieur, sur la disparition du beau, et donc sur l’urgence d’en jouir, la splendeur de l’éphémère. Leila Slimani cite Duras : « Écrire, c’est ça aussi, sans doute, c’est effacer. Remplacer. » Au petit matin, l’auteure, réveillée et consciente, sort de l’édifice comme d’un rêve, et il ne reste plus rien de cette nuit que le parfum des fleurs. Et un livre. 
Forfait

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