Catalogue - page 1

Affiche du document Ce que je sais de toi

Ce que je sais de toi

Eric Chacour

1h52min30

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
150 pages. Temps de lecture estimé 1h52min.
Un premier roman à l'écriture ciselée et aux multiples rebondissements, l'histoire d'une vie bouleversée par l'amour et un vent de liberté.Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une sœur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L'ouverture par Tarek d'un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d'oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu'au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu'il va prendre sous son aile. Comment celui qui n'a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d'humour, de sensualité et de délicatesse, Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d'un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu'aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d'un homme en quête de sa vérité.
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Affiche du document De femme et d'acier - Prix des Femmes de Lettres 2024

De femme et d'acier - Prix des Femmes de Lettres 2024

Cécile Chabaud

1h09min00

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
92 pages. Temps de lecture estimé 1h09min.
Le nouveau roman de Cécile Chabaud est fondé sur l'histoire hors du commun de l'unique femme médecin de la Première Guerre mondiale. " Une écriture magnifique, un enchantement, top 3 de nos coups de cœur de cette rentrée " (Valérie Expert et Gérard Collard, Sud Radio) 5 juin 1919. Alors que la nuit tombe, le docteur Nicole Mangin, 40 ans, tente de trouver le sommeil et se remémore les moments forts de son existence. Spécialiste de la lutte contre les maladies contagieuses et le cancer, elle se souvient surtout du front de Verdun, où elle a été mobilisée par erreur. C'est parmi les poilus, sous les bombardements, dans des hôpitaux militaires et des installations de fortune, qu'elle écrira son destin. Amie de Marie Curie, féministe courageuse confrontée à la dureté de la guerre et à la misogynie, Nicole se rappelle aussi ses fêlures de femme. Car, plus que quiconque, elle le sait : c'est de la douleur intime que naît le dépassement de soi. Par ce roman, Cécile Chabaud rend hommage à l'unique femme médecin française de la Grande Guerre. Prix des Femmes de lettres 2024 Prix de l'Académie de la Griffe noire Prix de l'Aventure humaine 2025 Finaliste du prix Hervé Bazin 2025 Finaliste du grand prix littéraire de l'Académie nationale de pharmacie 2025 Prix du jury Joséphine Baker 2025 Prix des Femmes de lettres 2024 Prix de l'Académie de la Griffe noire Prix de l'Aventure humaine 2025 Finaliste du prix Hervé Bazin 2025 Finaliste du grand prix littéraire de l'Académie nationale de pharmacie 2025 Prix du jury Joséphine Baker 2025
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Affiche du document L'Attentat

L'Attentat

Yasmina KHADRA

1h18min00

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
104 pages. Temps de lecture estimé 1h18min.
Dans un restaurant bondé de Tel-Aviv, une femme fait exploser la bombe qu'elle dissimulait sous sa robe de grossesse. Toute la journée, le docteur Amine, Israëlien d'origine arabe, opère à la chaîne les innombrables victimes de cet attentat atroce. Au milieu de la nuit, on le rappelle d'urgence à l'hôpital pour lui apprendre sans ménagement que la kamikaze est sa propre femme. Il fallait l'audace rare de Yasmina Khadra pour oser aborder un tel sujet. Dans ce roman extraordinaire, on retrouve toute la générosité d'un écrivain qui n'en finit pas d'étonner par son imaginaire et son humanisme. Je ne me souviens pas d'avoir entendu de déflagration. Un sifflement peut-être, comme le crissement d'un tissu que l'on déchire, mais je n'en suis pas sûr. Mon attention était détournée par cette sorte de divinité autour de laquelle essaimait une meute d'ouailles alors que sa garde prétorienne tentait de lui frayer un passage jusqu'à son véhicule. "Laissez passer, s'il vous plaît. S'il vous plaît, écartez-vous". Les fidèles se donnaient du coude pour voir le cheikh de plus près, effleurer un pan de son kamis. Le vieillard révéré se retournait de temps à autre, saluant une connaissance ou remerciant un disciple. Son visage ascétique brillait d'un regard tranchant comme la lame d'un cimeterre. J'ai essayé de me dégager des corps en transe qui me broyaient, sans succès. La colère m'étranglait au fur et à mesure que le remous me rejetait en arrière. Le cheikh s'est engouffré dans son véhicule, a agité une main derrière la vitre blindée tandis que ses deux gardes du corps prenaient place à ses côtés... Puis, plus rien. Quelque chose a zébré le ciel et fulguré au milieu de la chaussée, semblable à un éclair; son onde de choc m'a atteint de plein fouet, disloquant l'attroupement qui me retenait captif de sa frénésie. En une fraction de seconde, le ciel s'est effondré, et la rue, un moment engrossée de ferveur, s'est retrouvée sens dessus dessous. Le corps d'un homme, ou bien d'un gamin, a traversé mon vertige tel un flash obscur. Qu'est-ce que c'est?... Je ne comprends pas tout à fait. Une crue de poussière et de feu vient de me happer, me catapultant à travers mille projectiles. J'ai le vague sentiment de m'effilocher, de me dissoudre dans le souffle de l'explosion... À quelques mètres ? ou bien à des années lumière ? le véhicule du cheikh flambe. Des tentacules voraces l'engloutissent, répandant dans l'air une épouvantable odeur de crémation. Leur bourdonnement doit être terrifiant; je ne le perçois pas. Une surdité foudroyante m'a ravi aux bruits de la ville. Je n'entends rien, ne ressens rien; je ne fais que planer, planer. Je mets une éternité à planer avant de retomber par terre, groggy, démaillé, mais curieusement lucide, les yeux plus grands que l'horreur qui vient de s'abattre sur la rue. À l'instant où j'atteins le sol, tout se fige; les torches par-dessus la voiture disloquée, les projectiles, la fumée, le chaos, les odeurs, le temps... Seule une voix céleste, surplombant le silence insondable de la mort, chante "nous retournerons, un jour, dans notre quartier". Ce n'est pas exactement une voix; ça ressemble à un friselis, à un filigrane... Ma tête rebondit quelque part... "Maman", crie un enfant. Son appel est faible, mais net, pur. Il vient de très loin, d'un ailleurs rasséréné... Les flammes dévorant le véhicule refusent de bouger, les projectiles de tomber... Ma main se cherche au milieu du cailloutis; je crois que je suis touché. J'essaye de remuer mes jambes, de relever le cou; aucun muscle n'obéit... "Maman", crie l'enfant... "Je suis là, Amine"... Et elle est là, maman, émergeant d'un rideau de fumée. Elle avance au milieu des éboulis suspendus, des gestes pétrifiés, des bouches ouvertes sur l'abîme. Un moment, avec son voile lactescent et son regard martyrisé, je la prends pour la Vierge. Ma mère a toujours été ainsi, rayonnante et triste à la fois, tel un cierge. Lorsqu'elle posait sa main sur mon front brûlant, elle en résorbait toute la fièvre et tous les soucis... Et elle est là; sa magie n'a pas pris une ride. Un frisson me traverse des pieds à la tête, libérant l'univers, enclenchant les délires. Les flammes reprennent leur branle macabre, les éclats leurs trajectoires, la panique ses débordements... Un homme haillonneux, la figure et les bras noircis, tente de s'approcher de la voiture en feu. Il est gravement atteint pourtant, mû par on ne sait quel entêtement, il cherche coûte que coûte à porter secours au cheikh. À chaque fois qu'il pose la main sur la portière, une flopée de flammes le repousse. À l'intérieur du véhicule, les corps piégés brûlent. Deux spectres ensanglantés progressent de l'autre côté, essayent de forcer la portière arrière. Je les vois hurler des ordres ou de douleur, mais ne les entends pas. Près de moi, un vieillard défiguré me fixe d'un air hébété ; il ne semble pas se rendre compte que ses tripes sont à l'air, que son sang cascade vers la fondrière. Un blessé rampe sur les gravts, une énorme tache fumante sur le dos. Il passe juste à côté de moi, gémissant et affolé, et va rendre l'âme un peu plus loin, les yeux grands ouverts, comme s'il n'arrivait pas à admettre que ça puisse lui arriver, à lui. Les deux spectres finissent par casser le pare-brise, se jettent à l'intérieur de la cabine. D'autres survivants arrivent à la rescousse. À mains nues, ils décortiquent le véhicule en feu, brisent les vitres, s'acharnent sur les portières et parviennent à extraire le corps du cheikh. Une dizaine de bras le transportent, l'éloignent du brasier avant de l'étaler sur le trottoir tandis qu'une nuée de mains s'escriment à éteindre ses vêtements. Une foultitude de picotements se déclarent dans ma hanche. Mon pantalon a presque disparu; seuls quelques pans calcinés continuent de me draper par endroits. Ma jambe repose contre mon flanc, grotesque et horrible à la fois ; un mince cordon de chair la retient encore à ma cuisse. D'un seul coup, toutes mes forces me désertent. J'ai le sentiment que mes fibres se dissocient les unes des autres, se décomposent déjà... Les ululements d'une ambulance m'atteignent enfin; petit à petit, les bruits de la rue reprennent leur cours, déferlent sur moi, m'abasourdissent. Quelqu'un se penche sur mon corps, l'ausculte sommairement et s'éloigne. Je le vois s'accroupir devant un amas de chair carbonisée, lui tâter le pouls puis faire signe à des brancardiers. Un autre homme vient prendre mon poignet avant de le laisser tomber... "Celui-là est fichu. On ne peut rien pour lui"... J'ai envie de le retenir, de l'obliger à revoir sa copie; mon bras se mutine, me renie. "Maman", reprend l'enfant... Je cherche ma mère dans le chaos... Ne vois que des vergers qui s'étendent à perte de vue... les vergers de grand-père... du patriarche... un pays d'orangers où c'était tous les jours l'été... et un garçon qui rêve au haut d'une crête. Le ciel est d'un bleu limpide. Les orangers n'en finissent pas de se donner la main. L'enfant a douze ans et un coeur en porcelaine. À cet âge de tous les coups de foudre, simplement parce que sa confiance est aussi grande que ses joies, il voudrait croquer la lune comme un fruit, persuadé qu'il n'a qu'à tendre la main pour cueillir le bonheur du monde entier... Et là, sous mes yeux, en dépit du drame qui vient d'enlaidir à jamais le souvenir de cette journée, en dépit des corps agonisants sur la chaussée et des flammes finissant d'ensevelir le véhicule du cheikh, le garçon bondit et, les bras déployés telles des ailes d'épervier, s'élance à travers champs où chaque arbre est une féerie... Des larmes me ravinent les joues... "Celui qui t'a dit qu'un homme ne doit pas pleurer ignore ce qu'homme veut dire", m'avoua mon père en me surprenant effondré dans la chambre mortuaire du patriarche. "Il n'y a pas de honte à pleurer, mon grand. Les larmes sont ce que nous avons de plus noble." Comme je refusais de lâcher la main de grand-père, il s'était accroupi devant moi et m'avait pris dans ses bras. "Ça ne sert à rien de rester ici. Les morts sont morts et finis; quelque part ils ont purgé leurs peines. Quant aux vivants, ce ne sont que des fantômes en avance sur leur heure"... Deux brancardiers me soulèvent et m'entassent sur une civière. Une ambulance arrive en marche arrière, les portières grandes ouvertes. Des bras m'attirent à l'intérieur de la cabine, me jettent presque au milieu d'autres cadavres. Dans un dernier soubresaut, je m'entends sangloter... "Dieu, si c'est un affreux cauchemar, faites que je me réveille, et tout de suite..."
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Affiche du document Où vivaient les gens heureux

Où vivaient les gens heureux

Joyce Maynard

3h41min15

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
295 pages. Temps de lecture estimé 3h41min.
Le grand roman de Joyce Maynard : l'histoire bouleversante d'une famille sur cinq décenniesLorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Cette vie au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, ils possèdent quelque chose de plus important : leur famille. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine – libération sexuelle, avortement, émancipation des femmes jusqu'à l'émergence du mouvement MeToo... Chaque saison apporte ses moments de doute ou de colère, de pardon et de découverte de soi.Joyce Maynard explore avec acuité ce lieu d'apprentissage sans pareil qu'est une famille, et interroge : jusqu'où une femme peut-elle aller par amour des siens ? Eleanor y répond par son élan de vie. Son inlassable recherche du bonheur en fait une héroïne inoubliable, avec ses maladresses, sa vérité et sa générosité.
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Affiche du document La Mélodie des jours

La Mélodie des jours

Lorraine Fouchet

2h30min00

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
200 pages. Temps de lecture estimé 2h30min.
Se croire seule pour traverser une épreuve, et découvrir qu'on ne l' est pas... Aujourd'hui, on guérit du cancer du sein s'il est pris à temps. C'est ce qu'on dit à Lucie, et c'est vrai. Sauf que, si on est maman célibataire d'une petite Léa de onze ans qu'on tient à protéger, et si on se retrouve seule dans une nouvelle ville où on ne connaît personne... où trouve-t-on le soutien pour traverser vaillante l'espace incertain qui sépare le diagnostic de la fin du traitement ? Pour dépasser la peur, pour supporter la radiothérapie, pour remonter en piste ? Parce qu'elle n'a personne à qui se confier, Lucie demande de l'aide sur le Site des Voisins. Tout de suite, des internautes lui répondent et Lucie découvre à travers ce réseau de proximité une solidarité insoupçonnée. Au fil des jours, ces amitiés virtuelles deviennent réelles, prennent de plus en plus de place dans sa vie. Et puis il y a Charlie, son préféré, le seul qu'elle n'a jamais vu. Charlie et ses messages provocants et drôles, Charlie et ces musiques qu'il lui envoie chaque jour via son iPhone. Autant de messages d'amour, autant de petits cailloux blancs sur le chemin de la guérison... Généreuse et optimiste, une histoire qui fait du bien. RÉSUMÉ À vingt-neuf ans, Lucie emménage en Provence avec sa fille Léa, laquelle ignore qui est son père. Elles ne sont là que depuis quelques mois, elles ne connaissent encore vraiment personne. Le jour des onze ans de Léa, à l'heure du déjeuner, Lucie ferme sa fromagerie et se rend chez la gynécologue pour un contrôle de routine. Et le ciel lui tombe sur la tête : elle a un cancer du sein. Dans son désarroi, elle ne pense qu'à une chose : il ne faut pas que Léa sache - il ne faut pas que Léa se retrouve impuissante face à la maladie comme Lucie le fut elle-même, au même âge, face à l'anorexie de sa sœur aînée. Car celle-ci a fait se déliter complètement la famille de Lucie : sa sœur n'a jamais complètement guéri, leur mère a plongé, leur père les a quittées... Alors Lucie se fait une promesse : continuer coûte que coûte à offrir à Léa l'enfance insouciante et heureuse dont elle-même a été brutalement privée. Parce qu'elle n'a personne à qui se confier et que c'est trop lourd, Lucie demande de l'aide sur le Site des Voisins, en se cachant derrière le pseudo de Mouette. Tout de suite, des internautes du site se mettent à correspondre avec elle et Lucie découvre à travers ce réseau de proximité une solidarité insoupçonnée. Très vite, certains quittent même l'univers virtuel pour devenir ses amis dans la vie réelle. Il y a Alberte, une formidable institutrice à la retraite qui a guéri du même cancer vingt ans auparavant. Erwan, un mateloteur breton qui a vendu sa maison pour payer les dettes de son fils, lequel ne veut plus entendre parler de lui. Darius, un chirurgien iranien exilé politique qui travaille comme infirmier de nuit. Il y a aussi Sébastien, l'ami de Léa, adopté par des parents scientifiques qui le délaissent. Et il y a Charlie, son préféré, le seul qu'elle n'a jamais vu... Charlie, qui écrit des messages provocants et drôles, qui la fait rire dans les moments de panique, et qui, pendant les sept semaines que dure sa radiothérapie, lui envoie chaque jour le titre d'une chanson, d'un morceau ou d'un air qu'elle découvre grâce à son iIPhone et écoute juste avant d'entrer dans ce qu'elle appelle " le grille-pain ". Autant de messages d'amour, autant de petits cailloux blancs sur le chemin de la guérison... Dans cette petite communauté qui se crée autour d'elle, l'entraide et la solidarité ne sont pas des vains mots : c'est la seule vraie famille, celle du cœur, que vont peu à peu former ces êtres qui, au départ, n'auraient jamais dû se rencontrer et qui, tous, portent dans leur propre histoire une blessure douloureuse. Le seul que Lucie ne supporte pas, c'est Malo, son voisin chocolatier avec lequel elle est en perpétuel conflit. Amoureuse de Charlie, elle rêve de le rencontrer, le presse de dévoiler son vrai nom quand lui ne cesse d'esquiver. Dans le même temps, Malo prend de plus en plus de place dans sa vie... Le jour de la fin de son traitement, Lucie découvrira que Charlie et Malo ne font qu'un...
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Affiche du document Proust, roman familial - Prix Médicis essai 2023

Proust, roman familial - Prix Médicis essai 2023

Laure Murat

1h21min00

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
108 pages. Temps de lecture estimé 1h21min.
Un texte sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d' À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman. J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles. Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps. " Ce que rappelle avec force ce livre, c'est le formidable pouvoir émancipateur de la littérature. " Elisabeth Philippe, L'Obs" Erudit, réjouissant, euphorisant " Nathalie Crom, Télérama" Un des meilleurs livres qu'on puisse rêver sur Proust " Tiphaine Samoyault, Le Monde des livres" Éblouissant ​" Jérôme Garcin, Le Masque et la plumePrix Médicis essai 2023
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Affiche du document Gran Paradiso

Gran Paradiso

Françoise Bourdin

1h49min30

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
146 pages. Temps de lecture estimé 1h49min.
Les rêves les plus fous s'accomplissent dans les vies sans réserve. Découvrez le roman d'un homme qui rêvait de distraire les tigres... Lorenzo, un séduisant trentenaire au caractère bien trempé, est aussi un vétérinaire passionné. Des années plus tôt, son grand-père lui a laissé en héritage des hectares de friche dans le Jura, et il s'est lancé dans un grand projet d'aménagement d'un parc naturel. Basé sur le respect de la faune sauvage et sur la possibilité pour le public de l'approcher au plus près, son parc voit bientôt le jour. Pour asseoir son succès et le pérenniser, Lorenzo doit cependant trouver de nouveaux financements... C'est vers sa famille, et plus particulièrement vers son beau-père Xavier qu'il se tourne d'abord, sans grand succès. Les relations de Xavier et Lorenzo, né du premier mariage de sa mère, Maude, ont toujours été houleuses, et ce malgré les efforts de Maude et de ses demi-frères et sœurs. Xavier lui reproche d'être une forte tête, peut-être à cause des origines italiennes de son père, décédé brutalement dans un accident de voiture... Lorsque Julia, l'amour de jeunesse de Lorenzo, refait surface, celui-ci décide de l'embaucher comme vétérinaire pour travailler à ses côtés. La jeune femme ravive en lui des sentiments qu'il croyait oubliés, à tel point qu'il songe à la reconquérir... Entre une famille recomposée, un amour contrarié et un parc qui lui prend toute son énergie, Lorenzo fait face à de nombreux défis... Cet homme épris de liberté parviendra-t-il à surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route et à réaliser ses rêves ? Une chose est sûre : il se battra envers et contre tout pour rester maître de son destin et construire son propre paradis...
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