Documents pour «astronomie»

Documents pour "astronomie"
Affiche du document SAUVER LA NUIT, OU L'INVENTION DE L'OBSCURITÉ EN TANT QUE RESSOURCE

SAUVER LA NUIT, OU L'INVENTION DE L'OBSCURITÉ EN TANT QUE RESSOURCE

SAMUEL CHALLÉAT

1h27min57

  • Médias d'information: journalisme et édition
L'Institut d'astrophysique de Paris se met au direct ! La 7e conférence « à distance » aura lieu mardi 8 septembre à 19h30, et sera donnée par Samuel Challéat (Docteur en géographie), chercheur invité au sein du laboratoire Géode (Géographie de l'environnement, unité mixte de recherche CNRS-Université de Toulouse 2) et coordinateur du Collectif Renoir (Ressources environnementales nocturnes et territoires) : « Sauver la nuit, ou l'invention de l'obscurité en tant que ressource ».
Que voyons-nous lorsque, le soir venu, nous levons les yeux vers le ciel ? Pour la plupart d'entre nous, habitants des villes et alentour, pas grand-chose. Les occasions de s'émerveiller devant une voûte céleste parsemée d'étoiles sont de plus en plus rares. Aujourd'hui, la Voie lactée n'est plus visible pour plus d'un tiers de l'humanité. Plus de quatre-vingts pour cent de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse, une pollution qui, à l'échelle mondiale, ne cesse de s'accroître. Chaque soir, en France, ce sont onze millions de lampadaires qui s'allument ; chaque jour, plus de trois millions et demi d'enseignes lumineuses, sans compter les millions de lumières bleues de nos divers écrans rétroéclairés. Or, au-delà de l'appauvrissement de notre relation au ciel - une relation qui nourrit, depuis toujours, nos représentations du monde -, on connaît désormais les effets négatifs de la lumière artificielle sur l'environnement et la santé. Érosion de la biodiversité, dérèglement de notre rythme biologique, perturbation de nos rythmes de sommeil, etc. Éteindre les lumières est un geste non seulement esthétique, mais aussi écologique et sanitaire. « Nous laissera-t-on un ciel à observer ? » s'inquiétaient déjà les astronomes amateurs dans les années 1970. Samuel Challéat retrace l'histoire de la revendication d'un « droit à l'obscurité » concomitant au développement urbain et décrit la manière dont s'organise, aujourd'hui, un front pionnier bien décidé à sauver la nuit.
DÉBUT DE LA CONFÉRENCE à 2 min 44s
Retrouvez le programme de nos conférences sur notre site : http://www.iap.fr/science/conferences/
Accès libre
Affiche du document PEUT-ON SE PASSER DE CALENDRIER ?

PEUT-ON SE PASSER DE CALENDRIER ?

Daniel KUNTH

1h04min55

  • Médias d'information: journalisme et édition
L'Institut d'astrophysique de Paris se met au direct ! La 1ère
conférence « à distance » aura lieu mardi 14 avril à 18h30, et sera
donnée par Daniel Kunth (directeur de recherche CNRS à l'IAP).
Une heure de présentation, avec des pauses toutes les 20 minutes pour
prendre vos questions sur le chat :

En 1582, un changement de calendrier bouleversa les habitudes. Le
calendrier de Jules César, en vigueur depuis quinze siècles ne convenait
plus. On observait un écart de 10 jours avec la date attendue du
printemps et la situation ne pouvait qu'empirer. Le Pape Grégoire XII
décida alors de supprimer 10 jours du mois d'octobre 1582 ! Qu'en est-il
aujourd'hui ? Nous dormons tranquilles et ne nous soucions plus de
savoir si l'équinoxe tombera en septembre !
À l'heure des GPS, contrôlés par un faisceau de satellites, nos montres
oublient que la Terre ne tourne pas rond et notre calendrier semble fixé
dans le marbre. Il règle sans faille nos faits et gestes, codifie le
passé, et préfigure notre avenir. Pourtant, le passage de l'an 2000 fut
une source de crainte, due aux dysfonctionnements possibles de nos
ordinateurs et marquait la fin d'un millénaire. Nous ne savons plus lire
l'heure au soleil, et vivons dans une nouvelle dépendance. Certains
souhaiteraient plus de lenteur, voire plus d'imprécision. Sommes nous
synchronisés avec notre calendrier ou vivons-nous maintenant sous la
stricte férule des horloges de précision ?


Bibliographie (sélection):
Daniel Kunth, Les Mots du Ciel ; CNRS Éditions, poche Biblis
Olivier Marchon, Le 30 février ; Éditions Seuil
Krzysztof Pomian, L’ordre du temps ; NRF, Éditions Gallimard
DÉBUT DE LA CONFÉRENCE à 1 min 07s
Accès libre
Affiche du document Darwin et Herschel : La science entre la Terre et les étoiles (IAP)

Darwin et Herschel : La science entre la Terre et les étoiles (IAP)

Pascal Picq

1h43min58

  • Généralités
  • Astronomie, Astrophysique, Recherche spatiale, Géodésie
Conférence de l'Institut d'Astrophysique de Paris présentée par Pascal Picq (paléoanthropologue, maître de conférence au Collège de France) le 5 mars 2013.
Le jeune Charles Darwin rencontre le célèbre
astronome John Herschel au Cap, en Afrique du Sud, le 3 juin 1836 alors
que son long voyage d'exploration sur le HMS Beagle arrive à son terme.
Le naturaliste des mers du sud rencontre l'astronome qui construit une
carte du ciel
depuis l'hémisphère sud. Deux ans plus tard, en 1838, deux lectures
influencent la genèse de la théorie darwinienne de l'évolution au moyen
de la sélection naturelle : L'Essai sur le principe de population de Thomas Malthus et A Preliminary Discourse on Natural Philosophy de John Herschel. Seulement ce dernier
donne une critique désagréable du mécanisme de la sélection naturelle de Darwin après la publication de L'origine des espèces en 1859.
Depuis, persiste une incompréhension épistémologique majeure entre les
théories de l'évolution et celles de la physique, notamment chez les
astrophysiciens
et plus particulièrement chez les cosmologistes. Ces derniers, et leurs
diverses variations autour du principe anthropique, commettent des
erreurs épistémologiques bien plus fondamentales que ce qu'ils
reprochent à l'épistémologie des théories de l'évolution. Que ce soit en
religion
ou en sciences, il semble impossible de réconcilier les choses de la
Terre et du ciel.
À lire : Pascal PICQ Il était une Fois la Paléoanthropologie Odile Jacob 2010.
Accès libre
Affiche du document L'OBSERVATOIRE DE PARIS AU 19e SIÈCLE

L'OBSERVATOIRE DE PARIS AU 19e SIÈCLE

James Lequeux

1h21min47

  • Médias d'information: journalisme et édition
Conférence de l'Institut d'astrophysique de Paris (IAP) présentée par James Lequeux (astronome émérite à l'Observatoire de Paris), le 6 janvier 2015 à l'IAP.
L'Observatoire de Paris au 19e siècle a été dominé par deux fortes
personnalités, aussi différentes que possible : François Arago de 1810 à
1853, et Urbain Le Verrier de 1854 à 1877. Très ouvert, Arago a fait de
l'Observatoire un centre de la physique, et créé l'astrophysique :
ses travaux personnels, un peu oubliés, méritent d'être réhabilités. Il a
cependant laissé se dégrader l'institution en raison d'un certain
népotisme, de ses nombreuses autres occupations, politiques notamment,
et aussi parce qu'il était sous la coupe du Bureau des longitudes. Le
Verrier, scientifique
éminent mais solitaire, l'a remontée efficacement, mais ses méthodes
dictatoriales ont conduit à sa révocation en 1870 (il a été réintégré
trois ans après !). L'astrophysique naissante a périclité sous son règne
et a eu bien des difficultés à se développer après sa mort. C'est
contraint et forcé
que Le Verrier a engagé Foucault comme physicien de l'Observatoire.
Foucault y a créé le télescope moderne à la fin des années 1850, et y a
fait sa magnifique mesure de la vitesse de la lumière en 1862 : c'est de
cela, en plus des travaux personnels de Le Verrier, dont se souvient
l'histoire.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son