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Affiche du document L'enfer de la médecine... est pavé de bonnes intentions

L'enfer de la médecine... est pavé de bonnes intentions

Patrick LEMOINE

1h33min00

  • Débats et polémiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
124 pages. Temps de lecture estimé 1h33min.
Un psychiatre lance un pavé dans la mare de la médecine! "Le moins que l'on puisse dire est que notre belle médecine manque quelque peu de modestie. Il est vrai que, depuis un siècle environ, elle cumule les succès. Après avoir réglé leur compte à la plupart des microbes, elle s'est attaquée avec une réussite relative, mais indéniable, à de nombreuses maladies : diabète, infarctus, cancer, fractures, carences, Parkinson, dépression. Les piles cardiaques, les greffes d'organes, les FIV, les immunodépresseurs, le scanner, l'IRM, il faudrait un Prévert pour inventorier ses innombrables avancées. Résultat : la longévité de l'homme a fait un bond fantastique et, depuis 1950, nous avons régulièrement gagné trois mois par an. Un Occidental peut aujourd'hui espérer vivre deux fois plus longtemps qu'au XIXe. Mais du coup, quelle arrogance ! Les médicastres écrasent de leur mépris toute autre approche. Des médecines traditionnelles à la micronutrition, de l'hygiène de vie à l'ostéopathie, l'homéopathie, la chronobiologie, tous ceux qui osent une approche autre sont écartés des cénacles universitaires et scientifiques.Pourtant, il est des domaines où un peu d'humilité serait de mise..." Avec humour et impertinence, Patrick Lemoine s'en prend à l'autorité médicale et à la hiérarchie, ses abus et ses dysfonctionnements. Parce qu'il chérit son métier plus que tout, en médecin et en citoyen concerné, Patrick Lemoine prône davantage de modestie et incite les médecins à user de leur pouvoir sans en abuser. Pour que continue de vivre la "belle médecine". Dans toute l'histoire de l'humanité, en tout et pour tout, deux prix Nobel ont été attribués à la psychiatrie. Le premier couronnait la malaria thérapie qui consistait à injecter aux aliénés le microbe du paludisme (Wagner von Jauregg), le second la lobotomie ou section chirurgicale d'une partie du lobe frontal (Egas-Moniz). Les deux techniques, dangereuses, imprécises, parfois mortelles car effectuées " à l'aveuglette " ont été par la suite bannies. C'est dire si la société occidentale aime à récompenser ceux qui traitent " énergiquement " ses fous. L'histoire de l'hécatombe des aliénés lors de la Seconde Guerre mondiale illustre elle aussi à quel point l'argument d'autorité en médecine peut provoquer des drames et rendre amnésiques ceux qui devraient en rendre compte. [...]Jusque dans les années 1930, un aliéné avait entre une chance sur deux et une chance sur trois de mourir au cours des premières années de son internement. En France, des enfants ont été lobotomisés dès l'âge de sept ans et, devenus adultes, souffrent toujours des séquelles de leur intervention. Le professeur Edouard Zarifian nous a raconté avoir retrouvé, à Caen, un " crâniotome " qui permettait de lobotomiser sans anesthésie. Il semblerait selon certains témoignages, que parfois l'indication de la lobotomie pouvait être motivée par la discipline plus que par la thérapeutique, comme dans le film Vol au-dessus d'un nid de coucou. Les prémices du drame. Dès avant guerre, les esprits paraissaient mûrs pour ce qui allait se passer. Pourtant, en France, de nos jours, dans certains milieux psychiatriques, toute idée, toute insinuation qu'il pourrait y avoir eu une intentionnalité, voire un eugénisme actif dans les institutions psychiatriques suscite encore parfois des cris d'orfraies. Je me rappelle un chef de service qui me disait : " Je ne peux pas supporter l'idée que tu aies raison car si c'était le cas, je ne pourrais plus mettre les pieds dans cet hôpital. " Drôle d'argument car, en suivant ce raisonnement, on ne pourrait plus pénétrer dans une église du fait de l'Inquisition ou dans toute l'Allemagne du fait du nazisme. Les arguments soutenant l'hypothèse d'une possible intentionnalité, consciente chez certains, inconsciente chez d'autres, ne manquent pourtant pas. Prenons l'exemple de l'hôpital du Vinatier. L'année même de la publication du rapport Rochaix, ce gigantesque " asile de Bron ", étendu sur cent vingt hectares situés à proximité de Lyon, voyait venir les hostilités. Se souvenant de la guerre de 14-18, on décida l'achat de trois cents masques à gaz destinés au personnel (une centaine de personnes) et à ceux que l'on nommait alors les "bons malades", les fous travailleurs, ceux qui faisaient tourner la ferme, faisaient le ménage, la vaisselle dans les services et les maisons des médecins ainsi que du directeur, gardaient leurs enfants... Et les deux mille huit cents autres ? Il était envisagé qu'ils se réfugient dans les fossés creusés à cet effet. Quand on se souvient que les gaz de combat étaient justement conçus pour s'accumuler dans les tranchées, on peut se demander quelle pouvait être la signification d'une telle recommandation. À notre connaissance, nulle voix ne s'éleva à l'époque, ni à l'intérieur ni à l'extérieur de l'asile, en tout cas aucune voix officielle qui ait laissé la moindre trace dans les archives du Vinatier que j'ai pu consulter.
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Affiche du document L'appel de Séville

L'appel de Séville

Francis Wolff

48min00

  • Débats et polémiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
« La corrida est moins qu’un art parce qu’elle semble échouer à produire une vraie représentation, vouée qu’elle est à la présentation du vrai : un vrai danger, une blessure béante, la mort. Mais, pour la même raison, la corrida est plus qu’un art : c’est la culture humaine même. Ce n’est pas, comme l’opéra, un art total, c’est une culture totale, parce qu’en elle fusionnent toutes les autres pratiques culturelles. De fait, la corrida n’est ni un sport, ni un jeu, ni un sacrifice, elle est plus qu’un spectacle et elle n’est pas exactement un art ni vraiment un rite. Comme l’opéra, elle emprunte quelque chose à toutes les autres formes de la culture pour en faire un tout original et sublime. Elle fait de la surface des autres pratiques humaines sa propre profondeur. Au sport, elle emprunte la mise en scène du corps et le sens de l’exploit physique, mais non les scores et les records. Comme la domestication, fondement de la civilisation, elle humanise l’animal, mais elle le laisse libre. Comme dans un combat, on cherche à dominer l’adversaire, mais toujours le même doit y vaincre, c’est l’homme. Aux cultes, elle prend l’obsession des signes, mais il n’y a ni dieux ni transcendance. Au jeu, elle emprunte la gratuité et la feinte, mais les protagonistes n’y jouent pas, si ce n’est leur vie. Elle rend la tragédie réelle, parce qu’on y meurt tout de bon, mais elle rend la lutte à mort théâtrale parce qu’on y joue la vie et la mort déguisé en habit de lumière. D’un jeu, elle fait un art parce qu’elle n’a d’autre finalité que son acte ; d’un art, elle fait un jeu parce qu’elle rend sa part au hasard. Spectacle de la fatalité et de l’incertitude, où tout est imprévisible — comme dans une compétition sportive — et l’issue connue d’avance — comme dans un rite sacrificiel...La tauromachie est moins qu’un art parce qu’elle est vraie, et au-dessus de tout autre art, aussi parce qu’elle est vraie. Le toreo, art de l’instant qui dure, ne parvient jamais à l'immuabilité des œuvres des « vrais » arts et à la pureté des créations imaginaires, parce que ses œuvres sont réelles et donc vulnérables, parce qu’elles sont entachées de l’impureté de la réalité : la blessure du corps, le sang, la mort. »
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Affiche du document S.O.S. Police

S.O.S. Police

Brendan KEMMET

1h39min45

  • Débats et polémiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
133 pages. Temps de lecture estimé 1h40min.
A quoi sert la police ? La police en tenue aujourd'hui. À quoi sert-elle, et surtout à quoi l'utilise-t-on ? Plus de 78 000 hommes et femmes, de la BAC à Police secours, qui forment la Sécurité publique, un des derniers services de l'Etat encore présent au quotidien dans les quartiers délaissés. Tour à tour assistantes sociales, plombiers ou psychologues, les " flics " ramassent les restes humains après un accident de la route, entrent chez l'octogénaire morte depuis des mois, mettent fin à un tapage nocturne, accouchent une maman dans la rue ou tentent de calmer un forcené retranché avec des armes. Au cours de ces missions ingrates, ils prennent de plein fouet tous les maux de la société : chômage, misère sociale, violences conjugales, drogue, communautarisme. Rébellions, violences et insultes sont devenues la norme. Les guets-apens, les " caillassages " de patrouilles n'ont rien d'exceptionnel. Sacs d'immondices, piles, boulons, parpaings pleuvent des tours sur ces " intrus ", quand ce ne sont pas les cocktails Molotov qui s'abattent sur leurs voitures. En 2007, pour la première fois, dans le cadre de violences urbaines, on a tiré au fusil sur des policiers. Des quartiers populaires aux villes à " rupins ", des hommes et des femmes racontent leurs difficultés, leurs peurs, leurs dérapages parfois. Un quotidien inattendu, cruel, pathétique, et parfois drôle.
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Affiche du document Santé : la démolition programmée

Santé : la démolition programmée

Sauveur BOUKRIS

1h36min00

  • Débats et polémiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
128 pages. Temps de lecture estimé 1h36min.
Y a-t-il un médecin dans ce bazar ? Notre système de santé connaît, depuis plusieurs années, un grand bouleversement : déremboursements de médicaments, dépassements d'honoraires, forfait hospitalier, franchises médicales, percée des génériques, automédication, fermeture d'hôpitaux et réduction du nombre de lits, pénurie de médecins, etc. Le malade est le grand perdant de ces changements et de cette révolution silencieuse. Aujourd'hui, l'accès aux soins et aux spécialistes devient de plus en plus difficile. Demain, se soigner va-t-il être un luxe ? La médecine va-t-elle devenir un commerce ? Les plus riches s'en sortiront. Mais pour les autres ? Est-ce le début de la régression sociale ? Déjà des millions de Français renoncent aux soins, faute de moyens. Après des réformes désastreuses comme celle du numerus clausus et des dépassements d'honoraires dont on mesure les dégâts, la nouvelle loi HPST (" hôpital, patients, santé et territoire ", dite loi Bachelot) va-t-elle donner trop de pouvoir aux préfets sanitaires pour organiser les structures de soins dans notre pays ? Lorsque la bureaucratie avance, l'humanisme recule. Après Ces médicaments qui nous rendent malades, le Dr Sauveur Boukris aborde les questions de notre système d'assurance maladie. Il faut sauver notre sécurité sociale et ne pas la laisser aux assurances privées. La pire des injustices est celle liée à la santé.
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Affiche du document Trafics de femmes

Trafics de femmes

Lydia Cacho

3h58min30

  • Débats et polémiques
318 pages. Temps de lecture estimé 3h58min.
Chaque année 1,4 million de personnes, en grande majorité des femmes et des petites filles, sont achetées et revendues, comme une matière première, au point que le commerce sexuel est devenu, avec la vente d'armes et le trafic de drogue, le plus rentable du monde. Dans cette enquête, d'une ampleur sans précédent, menée durant six ans sur trois continents, la parole est donnée à tous les acteurs : les victimes et les trafiquants, les intermédiaires et les clients, les proxénètes et les mafieux... Cet ouvrage unique qui constitue un tour du monde de la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle nous mène au Japon, au Cambodge, en Birmanie, au Vietnam, mais aussi en Argentine, au Mexique, ainsi qu'en Turquie et au Moyen-Orient... L'auteur y décrit comment les armées de tous pays se procurent des prostituées auprès des mafias, comment les Européens s'offrent des femmes ou des fillettes avec l'accord des autorités des pays les plus pauvres, comment les trafiquants recrutent leurs victimes et les maintiennent sous domination. Dans un système libéral où tout est à vendre, mafieux, hommes politiques, militaires, entrepreneurs, industriels, leaders religieux, banquiers, policiers, juges, hommes de la rue... forment une chaîne du crime trop bien organisée. Un livre-choc, une enquête minutieuse, de nombreuses révélations, des témoignages bouleversants et des actions concrètes pour entrer en lutte contre la prostitution forcée.
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Affiche du document Le bal des hypocrites

Le bal des hypocrites

Tristane Banon

1h34min30

  • Débats et polémiques
  • Livre epub
  • Livre lcp
126 pages. Temps de lecture estimé 1h34min.
"Le 5 février 2007, lors de l'émission 93, faubourg Saint-Honoré présentée par Thierry Ardisson, Tristane Banon accuse Dominique Strauss-Kahn de s'être livré à des violences sexuelles à son encontre au cours d'un entretien pour le livre qu'elle préparait. L'affaire est évoquée dans le livre de Christophe Dubois et Christophe Deloire, Sexus Politicus en 2006 et fait l'objet du dernier chapitre du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn de Michel Taubmann, une biographie autorisée. Lors de la parution du livre en mai 2011, Tristane Banon conteste cette version de sa rencontre avec DSK.Ce témoignage revient bien sûr au premier plan le 15 mai 2011, lorsqu'éclate comme un coup de tonnerre mondial l’Affaire DSK au Etats-Unis. Elle suscite immédiatement en France des soutiens à l’homme politique injurieux pour les femmes qui révèlent une régression importante de la société française sur le respect du droits des femmes et la condamnation des violences sexuelles. L’affaire devient nationale, les féministes se mobilisent et l’intérêt mondial, relancé par l’abandon du procès pénal contre Nafissatou Diallo qui met en cause une justice de classe, s’aiguise.On connaît la suite : fuyant les medias qui la harcèlent, des menaces et les demandes d’interviews du monde entier, Tristane Banon ne parlera plus qu’à travers son avocat David Koubbi, mais maintiendra ses accusations et portera finalement plainte le 4 juillet 2011 pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn.Aujourd’hui, elle incarne pour les femmes, dans et au-delà de nos frontières, une cause qui la dépasse.Avec une dignité et une sincérité qui forcent l’admiration, elle raconte ici ces six semaines au cours desquelles sa vie a basculé.« ""l’Affaire"", c’est juste une vie qu’on a jetée à la poubelle. Seulement ma vie que l’on a cassée comme on déchire un dessin raté. Finalement, ça n’est rien, ou pas grand-chose, mes tripes que des journalistes ont tricotées comme de la laine pour se faire un pull pour l’hiver. De ceux que l’on porte sans se soucier de qui crèvera de froid dehors, sans se soucier de la peine que ça fait, à l’intérieur, de n’être qu’un lapin face aux chasseurs. » Tristane Banon"
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